La généalogie est une enquête où chaque détail compte. Pour construire un arbre généalogique précis et éviter les erreurs, il est crucial de croiser les informations et de se poser les bonnes questions. Voici 3 questions essentielles à garder à l’esprit pour garantir l’exactitude de vos recherches

1. Est-ce vraiment la bonne personne, ou s’agit-il d’un homonyme ?

Vous avez trouvé l’acte de naissance de votre arrière-grand-père, et tout semble correspondre : nom, prénom, année et lieu de naissance. Mais avez-vous vérifié qu’il ne s’agissait pas d’un homonyme ? Beaucoup se sont déjà trompés, entraînant une erreur dans tout l’arbre généalogique.

L’âge indiqué lors de la naissance d’un enfant ou dans un recensement peut être approximatif, et les croyances familiales sur le lieu de naissance peuvent être erronées. Pour confirmer une naissance, il est indispensable de retrouver l’acte de mariage ou de décès, qui devraient préciser la date de naissance et les noms des parents.

Pensez aussi à vérifier les mentions de mariage qui apparaissent dans les actes de naissance à partir de la fin du XIXe siècle.

Sur Filae, pour retrouver un mariage, il suffit souvent d’entrer les noms des deux conjoints. Si vous ne trouvez pas, ne paniquez pas ! Un simple problème d’orthographe pourrait être en cause. Retrouvez nos astuces de recherche sur Filae Académie : Un nom, des orthographes comment s’y retrouver ?

2. L’information trouvée est-elle fiable ?

Comme nous l’avons démontré dans notre vidéo « Trouver l’introuvable avec la recherche Filae : à la recherche d’Adélaïde Antonin », les recensements, qui reposent sur des déclarations, peuvent contenir des erreurs sur l’âge, le lieu de naissance, voire même le nom et le prénom !

De même, les actes de décès comportent parfois des informations inexactes. Il est essentiel de croiser les données provenant de différents actes et de comparer, par exemple, les informations de mariage avec celles de décès.

En cas d’impasse, les témoins et autres personnes présentes lors des événements peuvent fournir des indices précieux pour découvrir la vérité et retrouver les parents de vos ancêtres.

L’accès direct aux actes originaux indexés sur Filae est un atout majeur, vous permettant de vérifier les informations à la source. Rappelez-vous : les arbres généalogiques peuvent contenir des erreurs, alors priorisez toujours les sources authentiques !

3. Mon arbre est-il vraiment correct ?

Même les généalogistes les plus expérimentés peuvent commettre des erreurs : une mauvaise lecture d’un acte, la copie d’informations incorrectes, ou encore une publication erronée…

Filae détecte les incohérences de votre arbre et vous détaille les erreurs possibles grâce à 21 points de contrôle.

Il est crucial de pouvoir à tout moment justifier la source de vos informations et d’expliquer comment vous avez identifié les parents de vos ancêtres. Pensez à ajouter systématiquement les actes à votre arbre, et si nécessaire, à laisser des notes détaillant vos recherches.

Les suggestions d’archives et de relevés de Filae vous permettent d’ajouter facilement des actes et leurs sources. Retrouvez tous les détails dans Filae Académie.

Lorsque vous consultez des archives, n’oubliez pas que vous pouvez directement intégrer l’événement et l’acte correspondant dans votre arbre.

Retrouver ses ancêtres, c’est aussi reconstituer leur vie et celle de leurs enfants, révélant ainsi des destins variés. Comment retrouver toute la fratrie ?

Livret et autres papiers de famille

Si vous conservez des livrets de famille, consultez-les ! Apparu dans les années 1880, le livret délivré lors du mariage contient l’état civil des époux, la liste des enfants avec leurs dates et lieux de naissance, et parfois le décès d’un enfant. Ils sont particulièrement précieux pour les familles itinérantes.

Globalement, de nombreuses archives familiales fournissent des renseignements : actes notariés, les successions notamment, lettres, cartes postales… Demandez à vos proches, des surprises vous attendent peut-être au fond d’un tiroir !

L’état civil et les registres paroissiaux

Les indexations filiatives de Filae et les relevés associatifs facilitent la recherche des enfants. Il suffit de chercher un couple pour obtenir les actes familiaux, notamment les naissances, mariages et décès. Consultez la FAQ pour connaître les départements et villes enrichis des noms des parents.

Attention aux variations orthographiques qui peuvent compliquer les recherches. Pour retrouver les enfants, cherchez les actes en utilisant un nom de famille. Plus le nom est rare et localisé, plus la recherche est facile. Pour les noms communs ou les familles itinérantes, les recherches seront plus difficiles.

Un acte de mariage peut révéler l’existence d’enfants nés avant le mariage et légitimés lors de l’événement. Il faut donc lire attentivement le document. Ces enfants, souvent enregistrés sous le nom de la mère (Pensez-y pour la recherche !), changent de nom lors du mariage et de la légitimation.

Tous les détails comptent comme les témoins, les personnes présentes, les parrains et marraines. En effet, vous découvrez parfois des membres de la famille jusque-là ignorés à cause de l’absence d’acte de baptême ou de naissance.

La recherche d’actes d’état civil

Deux conseils pour vos recherches d’actes :

• Limiter la période (1) : Cherchez les naissances entre le mariage et le décès d’un conjoint.
• Réduire la zone (2) : Commencez dans la ville du mariage ou de résidence, puis élargissez progressivement la recherche.

Lors de la recherche sur un patronyme dans une commune, sélectionnez uniquement les actes d’état civil (1) et classez les actes par date (2) pour établir une chronologie des événements. Consultez chaque acte pour vérifier les détails sur les parents et déterminer s’il s’agit bien d’un enfant du couple recherché.

Les recensements

Les recensements offrent une photographie d’un foyer à un instant donné, mais ils ont des limites : ils n’incluent pas les enfants nés ou décédés entre deux recensements, et les informations peuvent être inexactes (prénoms usuels, années ou lieux de naissance erronés). La lecture successive des recensements est très enrichissante pour découvrir l’évolution du foyer. Attention, une personne absente du foyer lors d’un recensement n’est pas toujours décédée ! Elle est peut-être ailleurs temporairement ou définitivement.

Les arbres généalogiques

Les arbres représentent une source majeure mais les informations doivent être vérifiées, car des erreurs peuvent se glisser, comme l’attribution incorrecte d’un enfant à un autre couple. De plus, la liste des enfants peut être incomplète selon les recherches effectuées par le généalogiste.

Les actes notariés

Les actes notariés enrichissent vos connaissances sur votre famille et plus vous reculez dans le temps, plus ils deviennent indispensables pour découvrir tous les membres d’une famille. En effet, des registres paroissiaux sont manquants ou des baptêmes n’y ont pas été inscrits ! Vous devrez par exemple trouver les actes de tutelles et curatelles et les successions où les enfants sont cités. Les contrats de mariage qui indiquent les parents sont aussi importants. Nous indiquons dans la FAQ comment trouver les actes notariés.

En suivant, ces conseils, vous devriez reconstituer les fratries et enrichir vos connaissances sur votre histoire familiale. Bien sûr, l’enquête est plus ou moins longue selon les familles et les archives disponibles mais toutes ces recherches vous offriront une immense satisfaction !

Quelles archives consulter pour retrouver un soldat ou un civil durant la Seconde Guerre mondiale ? Que propose Filae ? Nous vous expliquons tout en détail.

Les archives familiales

Dans un premier temps, explorer les archives familiales peut révéler de belles surprises avec des photos, des courriers, et des documents officiels datant de la guerre ou de l’après guerre comme un diplôme de combattant. Toutes ces archives fournissent déjà des renseignements et des pistes pour partir à la recherche de membres de votre famille durant la Seconde Guerre mondiale. N’hésitez donc pas à fouiller dans les tiroirs et les malles ou à demander à vos proches s’ils n’ont pas des papiers et des photos.

Concernant les photos, examinez bien le verso. En effet, des dates, des lieux, des tampons y sont parfois présents. Par exemple, au verso d’une photo d’un prisonnier de guerre, il est écrit Juin 1942, Bissenhoffen Kempten stalag VII B 15 avec un tampon gepruft des autorités allemandes ce qui signifie Vérifié. out était contrôlé avant l’envoi du courrier.. Ces informations permettent de connaître le lieu et le stalag où se trouvait le prisonnier.

Vos recherches sur Filae

Que pouvez-vous trouver sur Filae concernant la Seconde Guerre mondiale ?

Bien que cette période soit encore peu numérisée et donc partiellement indexée, des actes de décès sont disponibles. Vous avez aussi accès aussi des tables de successions et absences qui sont en cours d’indexation jusqu’en 1968. La FAQ répertorie les tables de successions et absences déjà disponibles.

Tables de successions et absences du Bureau de Saint-Junien en Haute-Vienne où apparaissent les Martyrs d’Oradour-sur-Glane, morts lors du massacre 10 juin 1944.

Lancez vos recherches dans les archives militaires de 1939-1945 : cliquez sur Recherches puis Recherches par sources pour visualiser l’ensemble des collections et bases de données disponibles. Vous avez une section consacrée aux archives militaires de la période 1939-1945 comprenant les collections suivantes :

• Soldats français prisonniers
• Victimes civiles en Ile de France
• Victimes civiles en Normandie
• Militaires décédés au cours de la Seconde Guerre mondiale
• Titres, homologations et services pour faits de résistance
• Engagés volontaires étrangers en 1939-1940
• Victimes civiles
• Victimes dans les anciennes colonies

Concernant les prisonniers, nous présentons dans la FAQ, la source de l’information et nous précisons pourquoi tous les prisonniers ne sont pas présents dans ces listes officielles.

Lancez vos recherches sur Filae

Le cas des décès de l’état civil

Il arrive que des décès survenus pendant la Seconde Guerre mondiale ne soient pas inscrits dans les registres de l’année concernée. En effet, l’acte de décès peut être enregistré plusieurs mois, voire plusieurs années après l’événement. Par exemple, des personnes décédées au Havre le 11 juin 1940 ont été déclarées décédées après un procès en 1945, et l’acte de décès a été enregistré dans les registres de l’état civil cette même année. Le 11 juin 1940, les habitants du Havre fuyaient la ville en embarquant sur des navires pour échapper aux bombardements. Les bateaux, comme le Niobé, ont été coulés, entraînant la disparition de centaines de personnes dont les corps n’ont jamais été retrouvés. Il a donc fallu attendre la fin de la guerre pour que des procès permettent de déclarer officiellement ces personnes décédées.

Les sites d’archives

Les archives de la Seconde Guerre mondiale sont peu numérisées. Vous trouverez des documents sur les sites suivants :

• Mémoire des hommes : le site du Service historique de la Défense propose des bases de données
• Arolsen : le centre international de documentation sur les persécutions nazies propose des archives avec un moteur de recherche nominatif où vous trouverez des français
• Mémorial de la Shoah : le centre de Documentation du Mémorial de la Shoah dispose d’informations sur déportés juifs , des fusillés, des internés, des justes, des enfants cachés…
• Archives nationales : Les archives indiquent sur une page toutes les ressources disponibles en ligne
• Archives de la SNCF : le Service Archives Documentation du Groupe SNCF a mis en ligne l’ensemble de ses documents de la période 1939-1945
• Galllica : le site de Bibliothèque nationale de France propose des documents, des photographies et des journaux numérisés. Un guide présente les ressources généalogiques de la Seconde Guerre mondiale.

Les centres d’archives

Pour des recherches sur la Seconde Guerre mondiale, il est souvent nécessaire de se déplacer aux archives.

Les registres matricules militaires des soldats sont conservés aux archives départementales. Actuellement, vous pouvez trouver en ligne des registres jusqu’en 1922, soit des personnes nées en 1902. Certaines archives proposent également des tables alphabétiques permettant de connaître le numéro de matricule. Pour les classes jusqu’à 1940, il faudra consulter les registres matricules sur place. Renseignez-vous auprès des archives sur la conservation des documents (des lacunes peuvent exister) et sur la communicabilité des documents. Certaines archives offrent la possibilité d’envoyer des copies. A partir de 1941, les registres sont conservés au Centre des Archives du Personnel Militaire (CAPM) à Pau.

Les archives départementales détiennent des dossiers d’indemnisation des dommages de la Seconde Guerre mondiale.

Vous y trouverez aussi des documents sur la Résistance en plus des dossiers conservés au SHD dont les références sont présentes sur Mémoire des Hommes et sur Filae.

Si vous recherchez des renseignements sur un prisonnier, les archives de la Croix-Rouge peuvent détenir des documents. Un service de demande est disponible, bien qu’il soit souvent saturé.

Explorer ses origines et retracer l’histoire de sa famille est une aventure fascinante. Pour garantir la fiabilité et l’exactitude de votre généalogie, il est crucial de suivre quelques principes de bases. De plus, grâce à ses fonctionnalités, Filae.com permet aux chercheurs amateurs et expérimentés de bâtir des arbres généalogiques précis et vérifiés.

Nos conseils

Nous ne le répéterons jamais assez mais il est nécessaire de suivre quelques principes :

• Vérifiez ce que vous trouvez : Pour obtenir une généalogie vraiment fiable, il est essentiel de vérifier chaque information, notamment celles provenant d’arbres généalogiques ou de relevés d’actes. Ces sources secondaires peuvent contenir des erreurs, tandis que les actes originaux révèlent souvent des détails cruciaux qui ne sont pas toujours relevés dans les arbres et les relevés.
• Croisez les sources : La présence de nombreux homonymes peut facilement orienter vos recherches vers une branche erronée. Il est donc impératif de croiser les sources et de chercher des preuves solides. Sachez que tous les actes de baptême ne sont pas conservés et certains peuvent être oubliés. Ainsi, même si vous pensez avoir trouvé l’ancêtre supposé, il est possible de se tromper.
• Allez aux archives départementales : Les registres paroissiaux, bien que précieux, ne fournissent pas toutes les clés pour retracer les ancêtres. Les archives notariales et judiciaires, par exemple, sont essentielles. N’hésitez pas à consulter d’autres types de documents pour compléter vos recherches.
• Saisissez et analysez les informations trouvées : Notez toutes les informations trouvées et lisez minutieusement les actes. Par exemple, un acte de mariage de 1720 mentionnant « fils de défunt… » indique un décès postérieur à cette date. Cela vous évitera des recherches inutiles et des erreurs dans la sélection des actes de décès.
• Explorer les détails des actes : Analyser les renseignements contenus dans les actes est crucial. Si une mariée en 1700 est indiquée mineure et que son père est décédé, une tutelle a probablement été établie. En Bretagne, un décret de justice pour une mariée mineure signifie également que son père est décédé. Ces documents peuvent vous fournir des informations précieuses sur les membres de la famille et confirmer des filiations, surtout si le mariage ne mentionne pas les parents des mariés
• Ne vous limitez pas aux actes des ancêtres :Plus vous remontez dans le temps, plus les renseignements se raréfient. Les membres de la famille peuvent être mentionnés comme parrains et marraines des enfants, ce qui peut aider à établir des liens de parenté. Les prêtres indiquent parfois les personnes présentes aux sépultures en précisant les liens familiaux. Bref, il est essentiel d’explorer en profondeur tous les types d’actes disponibles.

Nos outils

Filae vous propose des fonctionnalités et des outils pour obtenir une généalogie fiable, sans erreurs.

Les suggestions d’archives dans votre arbre et le moteur de recherche vous permettent de trouver des documents numérisés, des sources fiables : état civil, registres paroissiaux, recensements, tables de successions et absences, bulletin des lois…

En analysant les données déjà présentes dans votre arbre, le site propose automatiquement des archives susceptibles de correspondre à vos ancêtres. Ces suggestions, basées sur des millions de documents historiques, sont un atout précieux pour découvrir de nouvelles informations et valider les liens familiaux.

L’outil d’import de documents est une fonction essentielle permettant d’ajouter les événements et les documents numérisés dans votre arbre.

Vous avez ainsi des fiches avec des sources que vous consultez à tout moment dans votre généalogie. De plus l’affichage chronologique des événements permet de

Par ailleurs, Filae.com offre un contrôle d’incohérences, un outil indispensable pour garantir la cohérence de votre généalogie. Cet outil vous aide à corriger les erreurs potentielles et à renforcer la crédibilité de votre arbre généalogique. L’outil effectue 21 contrôles de votre généalogie. Nous vous invitons à lire notre article sur la détection d’incohérences dans votre arbre généalogique.

La quête de vos racines n’a jamais été aussi accessible et rigoureuse, grâce aux avancées technologiques et aux vastes ressources documentaires mises à disposition sur Filae.com

Comment débloquer une recherche ? Comment progresser et retrouver les parents d’un ancêtre alors que le mariage n’indique rien. Comment trouver un acte qui semble introuvable ? Suivez le guide…

Votre arbre est un outil

La première aide pour cibler vos recherches, c’est votre arbre et les informations que vous saisissez.

Vous avez trouvé l’acte de naissance et le mariage de votre ancêtre. Vous vous empressez donc de saisir les noms et prénoms de ses parents. Il faut saisir les autres informations présentes dans les actes sur les parents :

• La date de naissance approximative déduite de l’âge. En effet, vous allez ainsi situer l’individu dans le temps. Filae vous suggèrera alors peut-être des actes (naissances, recensements…) permettant de trouver la naissance. En fonction de l’âge, vous allez déterminer une période de recherche pour le mariage. Par exemple si le père a 27 ans en 1870, le mariage doit avoir lieu environ entre 1860 et 1870.  Vous pouvez donc ajouter un mariage avec une période. Vous aurez alors peut-être une suggestion plus précise d’un acte.
• La profession et le lieu de résidence surtout si les familles sont itinérantes.
• Vous devez procéder de la même manière pour un mariage. Les parents sont-ils vivants ? Décédés ? La date et le lieu du décès sont-ils indiqués ? S’ils sont vivants ou résident-ils ? Vous allez ainsi déterminer une période de recherche et chercher dans la commune de résidence. Si le père est indiqué vivant en 1854 et décédé en 1860, saisissez un décès entre 1854 et 1860. Il est d’autant plus important de le faire lorsque le nom et le prénom sont fréquents. Vous allez donc, au fur et à mesure de vos consultations d’archives, modifier les fiches et ajouter des événements. La recherche des mariages des enfants est primordiale surtout en cas d’impasse. Il est possible que les mariages des enfants précisent que l’un des parents a disparu ou que l’acte de décès est introuvable. 

Cette saisie peut paraître fastidieuse mais vous gagnez du temps ensuite dans vos recherches.

Trop souvent oubliée, les notes permettant d’indiquer le résultat d’une recherche comme « acte de décès non trouvé dans telle commune » ou « déclaré absent en 1870 ».

Un mariage non filiatif ?

Plus vous remontez dans le temps, plus les actes manquent d’informations. Des actes de mariages au 17^e siècle et même au 18^e siècle parfois n’indiquent pas les parents des mariés.  Il est très facile de chercher les naissances possibles et de sélectionner un individu correspondant mais attention :

• Les homonymes sont nombreux
• La personne n’est peut-être pas née dans la paroisse où elle se marie
• Des actes de baptêmes ont été oubliés
• Le baptisé trouvé est peut-être décédé jeune

Il faut donc faire extrêmement attention, notamment aux arbres généalogiques. En effet, le généalogiste a pu commettre une erreur. Il faut donc chercher des preuves de la filiation et noter l’information.

Les personnes citées dans les actes des registres paroissiaux doivent être regardées avec attention. En effet, ces individus peuvent être des membres de la famille. De plus, le prêtre précise parfois les liens de parenté. Il faut donc consulter les actes de la famille et pas seulement de la personne recherchée :

• L’acte de mariage qui cite des personnes présentes
• Les actes de baptêmes des enfants qui citent le parrain et la marraine. Il arrive que les parrains et marraines des ainés soient des grands-parents
• Les actes de sépulture qui citent des personnes présentes

Dans une impasse totale ?

En cas d’impasse totale, la consultation des actes du patronyme recherché dans la commune est à effectuer. En effet, votre ancêtre et son conjoint peuvent être cités dans un acte, au mariage d’un frère ou d’une sœur, d’un cousin, au décès d’un parent.

Il convient aussi de faire attention aux lieux-dits car les membres d’une même famille ont tendance à vivre au même endroit ce qui peut permettre de distinguer des homonymes d’un village.

Si vous ne trouvez absolument rien, il faudra envisager d’effectuer des recherches aux archives départementales afin d’explorer les archives judiciaires et notariales afin de trouver des tutelles, curatelles, contrats de mariages… Certaines archives départementales ont numérisé des registres de notaires et proposent aussi le contrôle des actes (tables des contrats de mariage, des partages, actes de notaires…). Vous connaissez alors l’existence d’un acte qu’il faut consulter aux archives s’il est conservé.

AD22 – Contrôle des actes des notaires et sous seing privé, insinuation, centième denier et droits joints – Bureau de Belle-Isle-en-Terre – Table des contrats de mariage » 25 novembre 1763-10 janvier 1826

Si un mariage indique les parents, vous ne trouvez parfois rien sur les parents mais il faut être attentif aux détails.  Si l’un des mariés est indiqué mineur et que le père est décédé, une tutelle est à rechercher. Le document indiquera alors des membres de la famille. En Bretagne, si le mariage n’indique pas les parents mais qu’un décret de justice est signalé, cela indique que la personne est mineure et que le père est décédé. Des membres de la famille se sont réunis afin d’autoriser le mariage. Un décret de mariage implique aussi une tutelle lors de la mort du parent pour les enfants mineurs. Ces documents apportent des preuves et permettent de reconstituer les liens de parenté.

De même, l’indication de dispenses nécessitera une recherche du document. S’il est conservé, l’archive constitue une source primordiale pour votre arbre.

Les fonctionnalités de Filae

Elargissez vos recherches

Il arrive que la recherche ne donne aucun résultat car vous avez effectué une recherche trop stricte sans tenir compte de différents facteurs :

• L’orthographe des noms de famille n’est pas figée d’un acte à l’autre et évolue parfois au cours du temps
• L’orthographe des prénoms est aussi aléatoire
• Les prénoms peuvent changer aussi d’un acte à l’autre, d’une archive à une autre avec un ordre différent des prénoms et l’indication du prénom de naissance ou du prénom usuel
• Le nom et le prénom ont peut-être aussi été mal transcrits

Nous vous conseillons :

• de faire des recherches larges dans un premier temps, sans les prénoms
• d’utiliser les caractères jokers qui remplacent un caractère (?) ou plusieurs caractères (*). Consultez l’article Un nom, des orthographes comment s’y retrouver ? qui contient une vidéo
• de jouer avec les filtres de recherche pour élargir les résultats. Nous indiquons tous les détails dans l’article Tout savoir sur les filtres pour optimiser ses recherches

Deux cas pratique de recherche

Le suivi des recherches

Si vous avez saisi ou importé votre arbre sur Filae, consultez le suivi des recherches. Vous avez la liste des ancêtres et des événements manquants. Vous savez où concentrer vos recherches.

Préparez vos recherches

Vous pouvez lancer des requêtes mais pourquoi perdre du temps dans des recherches inutiles ? En effet, avant de partir à la recherche d’un acte, la saisie des informations dans votre arbre et la lecture des archives vous permet de cibler vos recherches :

• Lire les actes de la famille : Les actes fournissent des informations essentielles : un acte de mariage indique par exemple assez souvent si les parents sont vivants ou décédés. S’ils sont décédés, la date et le lieu de décès sont parfois précisés. S’ils sont vivants, les adresses sont aussi quelquefois précisées. Il faut donc consulter avec attention les actes de mariage des enfants pour retrouver les décès d’une personne et limiter la période de recherche. Les recensements sont aussi essentiels. De plus, vous verrez parfois que les prénoms différent d’un acte à un autre, des détails primordiaux à connaître !

• Saisir les informations dans votre arbre : Lorsque vous consultez un document, saisissez les détails qui vont permettre ensuite de cibler vos recherches : les dates approximatives de naissance d’après les âges inscrits dans les actes de naissance des enfants, la période de décès calculée d’après les actes où la personne est indiquée vivante ou décédée. La saisie des résidences est aussi important pour lancer des recherches dans celle-ci. Il est d’autant plus nécessaire de saisir toutes ces détails car vous allez certainement réaliser des recherches complémentaires des mois ou des années après votre saisie.

Notez aussi que plus vous saisissez de détails, plus Filae vous suggère des actes et des événements.

4 éléments à connaître

Ces conseils s’adressent surtout aux débutants, comme nous l’avons tous été. Il est nécessaire de prendre en compte 4 éléments sinon vous allez passez à côté d’actes :

• L’orthographe des noms et des prénoms évoluent. Nous proposons deux articles sur l’orthographe des noms de famille et sur les prénoms de nos ancêtres.
• Vous avez les prénoms officiels et les prénoms usuels. Les prénoms des parents dans les actes de naissance des enfants ou dans les recensements ne sont pas forcément identiques aux prénoms de l’état civil.
• Les âges sont approximatifs et des écarts assez importants parfois constatés.
• Les homonymes sont nombreux nécessitant de faire attention lors de vos recherches afin de ne pas faire d’erreurs dans les filiations et les branches.

Lancez vos recherches

Contrairement à ce que vous pensez, il vaut mieux lancer des recherches assez larges dans un premier temps. Vous affinerez ensuite les résultats s’ils sont trop nombreux. En effet, comme indiqué plus haut, les prénoms évoluent et changent parfois. Si vous ne trouvez pas un mariage, une recherche sans les prénoms connus peut permettre de le découvrir.

Mettez toutes les chances de votre côté :

• Utilisez les caractères jokers (? et *) afin d’élargir vos recherches et de prendre en compte toutes les possibilités. Consultez notre article Un nom, des orthographes commet s’y retrouver.
• Jouez avec les filtres qui permettent d’élargir ou de restreindre les résultats en fonction de ce que vous recherchez. Regardez à ce propos la vidéo sur les filtres.

Nous détaillons dans Filae Académie comment trouver une information précise dans l’état civil.

1) Vérifiez la source

Vous avez trouvé un arbre qui affiche toute la généalogie de votre ancêtre. Il est alors tentant de vouloir importer directement toutes les données mais les informations sont-elles fiables ? Il faut absolument vérifier les sources en consultant les actes officiels, les archives. En effet, l’auteur de l’arbre a pu faire une erreur ou il a pu aussi recopier un autre arbre qui contient lui-même une erreur.

2) Croisez les sources

Il faut si c’est possible croiser les sources afin de confirmer l’exactitude des informations. La concordance des renseignements renforce la fiabilité des informations trouvées.

Chercher uniquement les naissances

Vous cherchez la naissance de votre ancêtre vers 1750, vous en trouvez une dans le même village et la lignée est toute tracée ! Attention aux homonymes… De plus, les âges sont aussi parfois approximatifs. Avez-vous la preuve qu’il s’agisse bien de la même personne ?
Avez-vous cherché le mariage qui devrait indiquer les parents ou son décès ?

Pour en savoir plus :

• Astuces : comment différencier les homonymes
• La FAQ avec tous les articles sur les corrections et modifications de votre arbre

Des erreurs dans les actes

Les actes de décès du XIXe siècle, comme d’autres actes d’état civil, peuvent comporter des erreurs, et cela peut s’expliquer de différentes manières :

1. Des déclarations erronées : Les informations figurant dans les actes d’état civil sont fournies par des témoins ou des membres de la famille qui déclarent les événements. Avec le temps qui passe, les souvenirs peuvent s’estomper ou s’embrouiller, ce qui peut conduire à des inexactitudes.
2. Des erreurs du rédacteur : L’officier d’état civil chargé de rédiger l’acte peut commettre des erreurs lors de la transcription des déclarations fournies par les témoins ou lors de la saisie des informations.

Dans ces situations, il est recommandé de croiser les informations provenant de différents actes et sources pour obtenir une des informations fiables. L’acte de mariage est souvent considéré comme une source fiable car l’officier d’état civil a généralement vérifié les documents nécessaires avant la célébration du mariage, notamment l’acte de naissance des futurs époux.

Il est donc essentiel d’adopter une approche critique et prudente lors des recherches généalogiques, en vérifiant les informations à partir de multiples sources, en recoupant les données et en évaluant leur cohérence pour éviter de propager des erreurs ou des inexactitudes.

3) Elargissez vos recherches

Vous accordez une grande importance à l’orthographe de votre nom de famille, mais lorsque vous remontez dans le temps, vous réaliserez rapidement que la manière d’écrire les noms varie d’une génération à l’autre ou même d’un acte à l’autre. En effet, l’orthographe des noms de famille n’a été fixée qu’à la fin du XIXe siècle.
Pour réussir à mener vos recherches généalogiques plus en profondeur, vous devrez élargir votre exploration non seulement sur les patronymes, mais aussi sur les prénoms. Heureusement, sur Filae, vous disposez d’outils pratiques tels que l’utilisation de caractères jokers et de filtres sur les variantes. Ces fonctionnalités vous permettent d’effectuer des recherches plus souples et de trouver des enregistrements qui pourraient correspondre à des variantes orthographiques de noms ou de prénoms, vous rapprochant ainsi de vos ancêtres.

A lire dans Filae Académie :

• Un nom des orthographes comment s’y retrouver ?
• Tout savoir sur les filtres pour optimiser ses recherches
• Un cas pratique : à la recherche de Jeanne Marie Boulbene

4) Retrouvez toute la famille

Lorsque vous vous lancez dans la construction de votre arbre généalogique, votre intérêt se concentre principalement sur vos ancêtres directs. Cependant, plus vous remontez dans le temps, plus il devient essentiel de consulter tous les actes de la famille pour avancer dans vos recherches.

Les actes contenus dans les registres paroissiaux fournissent parfois peu d’informations mais en recherchant systématiquement tous les actes d’une fratrie, vous pouvez découvrir la clef pour trouver les grands-parents. En effet, les personnes présentes et les parrains et marraines peuvent être des membres de la famille, fournissant ainsi des preuves fiables pour établir les liens de filiation.

A consulter :

• Trouver les frères et sœurs de vos ancêtres

Nos ancêtres ne sont pas toujours des anges et notre arbre peut révéler quelques surprises… Alors condamné, victime ou travaillant pour le système judiciaire ?

Nos aïeux peuvent aussi faire appel à la justice pour un divorce, un contentieux, une tutelle…
Si les recherches s’effectuent majoritairement aux archives départementales où sont conservés les documents, vous trouverez aussi des archives et des pistes en ligne, notamment sur Filae.

Partez dans des recherches surprenantes mais tellement passionnantes !

Des pistes dans l’état civil

Filae transcrit les actes conservés dans les registres d’état civil. En plus des naissances, mariages et décès, vous trouvez aussi des transcriptions et des mentions de jugement :

• Pour un divorce
• Pour un décès. Le corps n’est pas toujours retrouvé et l’on doit déclarer la mort comme pour les disparus en mer
• Pour une rectification d’acte lorsqu’il y a eu une erreur sur un prénom, un nom ou même le sexe de l’enfant
• Pour un changement de nom
• Pour une naissance oubliée
  

La lecture des actes vous apporte aussi des informations importantes. En plus des professions qui vous indiquent si votre ancêtre travaille pour la justice, d’autres détails vous ouvrent des perspectives de recherche :

• Le lieu du décès : une mort en prison, dans un bagne en Guyane ou en Nouvelle-Calédonie avec pour témoins des gardiens.
• La mention d’une condamnation d’un parent par exemple lors d’un mariage.
• Dans les registres paroissiaux, l’indication d’une permission d’inhumation après une enquête peut révéler un crime.
• La mention de tuteurs parmi les témoins…
• La mort de parents d’enfants mineurs doit vous inciter à rechercher des tutelles.

D’autres archives importantes

Condamnés au bagne (1828-1918)

Retrouvez les individus condamnés aux bagnes coloniaux grâce aux registres des matricules qui récapitule les informations essentielles sur les condamnés.
Au total plus de 122 000 individus dont chaque fiche comprend : le nom, le prénom, le numéro de matricule, la date de condamnation, le lieu du bagne, le lien vers la source du document, les images des registres matricules (pour la plupart des condamnés) et si indiqué, le nom du conjoint et des informations biographiques.
A noter que seules les fiches matricules sont numérisées et en ligne. Les dossiers individuels qui peuvent apporter d’autres renseignements sont consultables aux Archives nationales d’Outre-Mer.

Prisonniers de la Bastille (1659-1789)

Une lettre de cachet est, sous l’Ancien Régime, un ordre du roi permettant l’incarcération sans jugement de personnes risquant d’éclabousser le pouvoir. Secrète et rapide elle est préférée au procès public. Elle concerne d’abord des accusations d’atteinte à la sécurité du royaume. À partir de Louis XIV s’y ajoutent les affaires touchant l’ordre public. Sous Louis XV, elles deviennent des imprimés préremplis plus nécessairement signées par le roi mais toujours par un secrétaire d’Etat.

Les lettres concernant des particuliers sont rédigées par les services ministériels pour par exemple commuer en détention d’autres peines, faire enfermer un dément, un ivrogne, un libertin. La lettre de cachet est le plus souvent prise à la demande et aux frais des familles (nobles ou roturières) pour faire emprisonner un des leurs, éviter la mésalliance d’un fils amoureux ou se débarrasser d’un héritier gênant. Devant la banalisation des réclamations par les familles, le roi cherche à éviter les abus et fausses accusations et fait procéder à des enquêtes.

Par la circulaire Breteuil de 1784 Louis XVI limite la durée de détention sollicitées par les familles. Il finit par abolir les lettres de cachet en juin 1789.

Guillotinés de la Révolution Française

Compilation nominative des personnes condamnées à la guillotine, nobles ou roturiers, lors de la Révolution française

Pour créer une cohésion autour de la nouvelle société qu’elle tente d’imposer, la Révolution française doit se trouver des ennemis. Pour se victimiser et ainsi faire pencher l’opinion en sa faveur, elle va faire des victimes.

Tout d’abord, les représentants de l’Ancien Régime, serviteurs réels de la monarchie, ou ceux qui peuvent office de valets des Bourbons. Mais bien vite, l’Europe étant coalisée contre la France, les armées étrangères étant aux frontières, la terreur s’empare des révolutionnaires. Ils vont à leur tour imposer la Terreur. Plus un seul cheveu ne doit dépasser. Sinon, c’est la tête entière que l’on passe sous le fil de la Veuve. Alors, il ne sera plus seulement question des nobles ou des représentants du pouvoir passé.

Artisans, ouvriers, soldats, parfois authentiquement patriotes, mais ayant la mauvaise habitude de faire connaître leur mécontentement un peu trop fort, passent en jugement, que l’on qualifierait aujourd’hui d’arbitraire (les accusés n’ont pas le droit d’être représentés par un avocat par exemple) et sont très souvent condamnés à la peine capitale, la guillotine.

Condamnés par la justice révolutionnaire à Nantes (1793-1794)

Cette base provient des travaux d’Alfred Lallié publiés en 1896 sous le titre Liste des condamnés par La Justice Révolutionnaire à Nantes et en Loire Inférieure.

Au total 5060 individus dont la fiche est composée :

• du nom et du prénom
• de l’âge
• de la commune de naissance
• de la profession
• du lieu de résidence
• de la date et du lieu de jugement
• du motif du jugement
• de la sentence et du nom du tribunal.

Pour aller plus loin

Vous souhaitez trouvé un jugement ? Vous devrez vous rendre aux archives départementales où il est peut-être conservé.
Consultez les sites des archives où vous trouverez des informations. Certaines ont mis en ligne des registres d’écrous (prisons) comme en Indre-et-Loire.

Un guide : archives judiciaires et généalogie

On peut hésiter, en faisant l’histoire de sa famille, à fouiller dans les archives des tribunaux. Ne risque-t-on pas de retrouver un ancêtre jugé pour vol ou homicide, condamné à la prison, déporté à Cayenne, voire guillotiné, illustrant de fâcheuse manière une branche morte de l’arbre généalogique ? Au-delà de cette réticence, rentrer dans les papiers du monde de la chicane, c’est aussi craindre de s’égarer dans le maquis des procédures et d’actes aux noms peu compréhensibles.
Ce livre a pour objet de vaincre ces appréhensions en présentant les documents utiles à la connaissance de l’état civil et de la vie des personnes qui ont fréquenté les tribunaux : leur personnel bien sûr, mais surtout les justiciables, nombreux à faire valoir leurs droits devant les tribunaux civils. Une partie des fonds de la justice porte d’ailleurs directement sur l’état des personnes (état civil, nationalité) et la famille dont la justice protège les membres les plus faibles (mineurs n’ayant pas la capacité juridique, par exemple).