À qui transmettre ? A sa famille bien sûr sans oublier les associations qui ont aidé. Mais si l’on veut communiquer en cours de recherche, le journal de famille reste la meilleure solution. Et à quand la grande cousinade ?
Pourquoi un journal de famille ?
Pour le généalogiste qui a un peu de goût pour l’écrit et la communication, la création d’un journal de famille peut permettre :
- de maintenir les liens entre les membres d’une famille qui s’est géographiquement dispersée ;
- de garder le contact avec les personnes qui ont fait l’objet d’un “mailing cousins”, en les tenant régulièrement informées de l’avancée des recherches et, qui sait, en suscitant grâce au journal d’autres vocations de chercheurs susceptibles de venir à votre aide.
Quel contenu ?
Si le but est de donner des nouvelles à ceux qui sont loin et de resserrer les liens familiaux, les informations contemporaines, les annonces des mariages, des naissances, les dessins faits par le petit dernier doivent passer avant les informations historiques.
En revanche, si le but est de poursuivre à travers les siècles et le plus largement possible l’histoire de la famille, ce sont les recherches d’archives qui vont primer. Sans nécessairement que cela soit ennuyeux : chacun peut apporter ses souvenirs, ses connaissances de l’histoire locale et les mêler aux biographies retrouvées.
Quelle fréquence ?
La fréquence va dépendre de nombreux paramètres :
- de l’importance de la famille (plus vous êtes nombreux, plus il y a d’histoires à raconter) ou de celle de vos recherches (plus vous y consacrez de temps, plus vous aurez de trouvailles à transmettre aux autres) ;
- du budget disponible : photocopier ou imprimer et poster un journal de famille tous les deux mois n’a pas les mêmes conséquences financières que si vous le faites tous les six mois. Cette contrainte-là peut peser lourd, à moins que les cousins finissent par participer aux frais, un peu comme s’il s’agissait d’une cotisation à une association ;
- du temps libre : même avec la meilleure volonté du monde, votre emploi du temps n’est pas élastique. Si, pour diffuser les résultats de vos recherches, vous ne trouvez plus le temps de les faire, votre journal va bientôt devoir s’arrêter, faute de matière !
Enfin et surtout : rien ne vous oblige à adopter une fréquence fixe. Votre journal de famille n’a pas vocation à devenir un organe de presse diffusé en kiosque ! Il sort quand il peut ou quand on le veut, en fonction des informations à communiquer.