Pierre-Valéry Archassal vous partage ses connaissances sur les enfants « secourus » ou « assistés », c’est-à-dire des enfants trouvés, abandonnés ou placés.
On les appelait « Enfants de la charité » sous l’Ancien régime quand c’étaient les hospices des ordres religieux qui les secouraient, « Enfants de la Patrie » à la Révolution puis, à partir de 1849, ces enfants sont devenus des « Pupilles de l’Assistance publique » et, après 1943, « Pupilles de l’État ».
En résumé...
- Tout n’est pas perdu quand on se retrouve face à un enfant trouvé ou abandonné lors de ses recherches.
- Pour un enfant trouvé, même si la filiation semble compromise, il y a des informations à glaner sur son enfance.
- L’attribution des noms aux enfants « trouvés » est aléatoire mais les enfants « abandonnés » portent souvent le nom de leur mère ou de leur père s’il est connu.
- Les archives départementales conservent généralement les documents dans la sous-série 3X.
- Les registres d’admission et les dossiers individuels apportent de nombreuses informations sur l’abandon mais aussi toute l’enfance du pupille.
- Les informations sur la mère ou les parents qu’on trouve dans les dossiers sont à vérifier car le désarroi a pu générer quelques petits mensonges.
- Il faut être imaginatif et oser, oser aller consulter d’autres séries en fonction des circonstances pour compléter le portrait de notre ancêtre trouvé ou abandonné.