Dans cette vidéo Pierre-Valéry Archassal vous détaille les liens de parenté, que ce soit avec nos ancêtres comme avec nos cousins et autres collatéraux. Il en profite pour parler des degrés de cousinage, pour vous aider à comprendre une dispense de consanguinité ou analyser des résultats de test ADN.

 

 

 

Les liens de parenté 

  • Ancêtre, c’est quelqu’un dont on descend, nommé aussi ascendant.
  • Nous sommes les descendants de nos ancêtres
  • L'aïeul(e) : grand-père ou grand-mère
  • Frère germain et sœur germaine : nés strictement des mêmes parents
  • Frère utérin et sœur utérine : nés de la même mère mais avec un autre homme
  • Frère consanguin et sœur consanguine : nés du même père mais avec une autre femme
  • demi-frère et demi-sœur : quand un des parents diffère
  • Oncles et tantes : ce ne sont pas toujours exclusivement les frères ou sœurs de nos parents.  Dans certaines régions, c’est le nom qu’on donne aux deuxième conjoint d’un ancêtre veuf ou veuve. On appelait « oncle » le deuxième mari d’une femme veuve, le parâtre (beau-père) ou la marâtre (belle-mère) pour une femme
  • Tante à la mode de Bretagne : la cousine germaine d’un de nos parents
  • Oncle à la mode de Bourgogne : le cousin germain du papa ou de la maman
  • Cousin germain  : des enfants d’un frère ou d’une sœur d’un de nos parents.  Dans les actes anciens, si le qualificatif « germain » n’est pas précisé, c’est souvent qu’il s’agit de cousins plus lointains.
  • Collatéraux : ni ascendants, ni ancêtres
  • Cousins issus de germains  : leurs parents et les nôtres étaient cousins germains, nous sommes donc, entre nous, cousins issus de germains.

 

Les degrés de parenté

  • deux manières de calculer une parenté : celle de l’église et celle de la société civile.
  • Dans les actes de mariage religieux entre cousins qui donnaient lieu à dispense, l’église compte de chaque côté le nombre de générations qui séparent les conjoints de leur ancêtre commun.
  • Les dispenses de consanguinité dites « du quatrième au quatrième degré » : quatre générations de chaque côté séparent les époux pour arriver à un arrière-arrière-grand-père commun.
  • Il y a aussi les dispenses avec un décalage de générations, comme celles « du quatrième au troisième degré » quand, d’un côté, il y a 4 générations et 3 de l’autre.
  • Pour ce qui est des degrés de parenté calculés avec la méthode civile, il suffit d’additionner les degrés de chaque côté, toujours en passant par l’ancêtre commun. Les cousins germains sont donc parents au 4e degré et, quand il y a une dispense religieuse du 3e au 4e degré, les conjoints sont parents civilement au 7e degré. Le droit civil est également celui qui est utilisé en matière successorale : on peut hériter jusqu’au 6e degré, ce qui laisse plusieurs combinaisons possibles en fonction des décalages générationnels pouvant exister.