Maître baracanier, aboyeur, portefaix… Vos ancêtres exerçaient des professions dont le sens vous échappe aujourd’hui ? Dans cet article, nous partageons des conseils pratiques pour retrouver et comprendre ces métiers oubliés.
Des archives et des métiers
Les professions de nos ancêtres apparaissent dans de nombreuses archives : registres paroissiaux, état civil, recensements… Il est intéressant d’explorer et de lire attentivement des documents à différentes périodes. Vous allez peut-être découvrir d’éventuelles évolutions de carrière et enrichir votre histoire familiale.
Jean Carré est calfat, un artisan charpentier qui remplit d’étoupe les fentes et les interstices de la coque des bateaux. Il les recouvre ensuite de poix, de résine et de goudron afin de les rendre imperméables.
Retrouver le sens d’un métier
Vous êtes curieux d’en savoir plus sur ces métiers oubliés et disparus ? Nous vous indiquons comment et où trouver des informations sur Internet :
- Lancez une requête dans un moteur de recherche comme Google. Saisissez la profession recherchée et le mot métier ou profession. Vous avez souvent de bons résultats.
- Utilisez Gallica, le site de la Bibliothèque Nationales de France ou Google Livres où vous trouverez des livres, des dictionnaires ou des articles anciens numérisés qui évoquent la profession avec parfois des informations et des détails très intéressants sur les métiers.
- L’Édition Numérique Collaborative et CRitique de l’Encyclopédie de Diderot, D’Alembert et Jaucourt (1751-1772) est une très bonne source d’informations pour l’Ancien Régime.
- Consultez les sites comme Vieux Métiers ou Wikipédia qui fournissent des définitions des professions.
Un exemple maître baracanier
François Aimable Donquerre se marie le 3 février 1767 à Abbeville. L’acte de mariage précise qu’il est maître baracanier. Il est facile de trouver des informations grâce à Google Livre qui propose un Dictionnaire raisonné universel des arts et métiers de 1773.