Condamnés à mort pendant la Révolution


  • Archives nationales et départementales


Compilation nominative des personnes pendues, guillotinées, fusillées, mitraillées ou noyées pendant la révolution

Entre le 14 juillet 1789 et le 6 prairial an V (25 mai 1797), les différents gouvernements se succèdant ont pour but de transformer la société telle qu'elle était sous l'Ancien Régime.


Il leur faut épurer la population de tous les éléments qui rappellent ou regrettent trop les anciens rois. La guerre extérieure (l'Europe entière s'est coalisée contre la révolution) et intérieure (en Vendée, en Bretagne, dans d'autres régions françaises) rend cette épuration plus que nécessaire pour les dirigeants. Elle sera implacable, visant tous les Français, nobles ou roturiers, artisans, ouvriers, militaires, hommes ou femmes, parfois très jeunes.


Si la Révolution cherche à faire illusion en faisant perdurer une apparence d'institution judiciaire, c'est en fait bien souvent l'arbitraire expéditif qui règne : tous les moyens sont bons pour faire disparaître ceux qui sont considérés comme traitres à la Nation. Ainsi, si la guillotine est le moyen le plus employé pour mettre à mort, il n'est pas le seul : à Nantes, les révolutionnaires noyent les paysans vendéens révoltés.

Sources

  • Archives nationales et départementales


Compilation nominative des personnes pendues, guillotinées, fusillées, mitraillées ou noyées pendant la révolution